----------Structures spatiales
Les recherches sur la morphologie des structures de David Georges Emmerich le mènent vers 1958 aux assemblages de structures autotendantes. On
retrouve la notion de " grille spatiale " dans cet espace combinatoire où les éléments de tension et de compression sont diffusés en continu à travers l'articulation d'éléments modulaires identiques. Les structures d'Emmerich rendent compte d'un univers cristallographique invisible, qui se réfère notamment aux dômes géodésiques de Buckminster Fuller, à l'étude des radiolaires de Robert Le Ricolais dans les années 1930. À la masse de l'architecture, Emmerich substitue la structure. Les structures autotendantes d'Emmerich permettent d'engendrer des habitacles ellipsoïdes, sphériques, nervurés, autostables et déplaçables. Outre de nombreuses structures autotendantes et de dessins, dans la cour des Subsistances militaires, sera exposée, une structure de plusieurs mètres d'envergure, " structure-structure " avait dit Emmerich, comme il y a de la " peinture-peinture".
Buckminster Fuller
Designart
Design d'espace
Lundi 19 novembre 2012 à 14:36
Lundi 19 novembre 2012 à 14:31
----------Monolithes
En 1968, le tout jeune architecte en chef d'Aéroports de Paris, Paul
Andreu, réalise la construction de l'aérogare de Roissy I : soulevé par des pilotis, ce " globe "
de béton brut, qui renvoie à la sphère terrestre, est creusé d'un cratère central qui lui apporte
la lumière. Roissy I, au rythme centripète, est une forme close et monolithique, qui se ramifie
en même temps tout autour à travers sept constructions satellites. Ce double mouvement de
concentration-expansion, unité et dissémination, détermine une architecture complexe, l'une
des plus marquantes de l'architecture contemporaine.
Paul Andreu
En 1968, le tout jeune architecte en chef d'Aéroports de Paris, Paul
Andreu, réalise la construction de l'aérogare de Roissy I : soulevé par des pilotis, ce " globe "
de béton brut, qui renvoie à la sphère terrestre, est creusé d'un cratère central qui lui apporte
la lumière. Roissy I, au rythme centripète, est une forme close et monolithique, qui se ramifie
en même temps tout autour à travers sept constructions satellites. Ce double mouvement de
concentration-expansion, unité et dissémination, détermine une architecture complexe, l'une
des plus marquantes de l'architecture contemporaine.
Paul Andreu
Lundi 19 novembre 2012 à 14:28
----------Architecture-sculpture
Sculptures-habitacles d'André Bloc, dont les formes libres déploient un espace topologique ;
projets organiques des Cité aérienne et Cité spirituelle, de l'église du Carmel de St-Saulve,
construite à Valencienne par Székely ; ou encore, le projet de maison biologique de l'artiste
James Guitet. Au même moment, des architectes développent des formes biomorphiques et
sculpturales, ainsi Ricardo Porro en France ou Vittorio Giorgini en Italie.
André Bloc
Sculptures-habitacles d'André Bloc, dont les formes libres déploient un espace topologique ;
projets organiques des Cité aérienne et Cité spirituelle, de l'église du Carmel de St-Saulve,
construite à Valencienne par Székely ; ou encore, le projet de maison biologique de l'artiste
James Guitet. Au même moment, des architectes développent des formes biomorphiques et
sculpturales, ainsi Ricardo Porro en France ou Vittorio Giorgini en Italie.
André Bloc