Designart

Design d'espace

Dimanche 2 septembre 2012 à 20:12

(ODILE DECQ)


Odile Decq commence des études d’architecture à Rennes et poursuit à l'Unité pédagogique d'architecture n° 6. Architecte diplômée en 1978, elle obtient en 1979 un DESS d’urbanisme et d’aménagement à l’Institut d'études politiques à Paris. En 1980, elle crée l'agence ODBC à Paris en s’associant avec Benoît Cornette de 1985 à 1998, date à laquelle Benoît Cornette meurt dans un accident de voiture dans lequel elle est blessée) .


Banque populaire de l'Ouest

La construction de la Banque populaire de l’Ouest et d’Armorique à Rennes (livrée en 1990), en collaboration avec Peter Rice pour la façade, leur vaut une reconnaissance internationale immédiate, récompensée par une dizaine de prix nationaux et internationaux.

En 1996, leur agence reçu le Lion d’or de la Biennale d’architecture de Venise et, en 2001, elle fut retenue pour la réalisation de l'extension du Musée d'art contemporain de Rome inauguré en décembre 2010).

Professeur invité à l’École d’architecture de Grenoble en 1991, depuis, Odile Decq mène parallèlement une activité d’enseignement, notamment à l’École spéciale d'architecture (ESA) depuis 1992, à la Bartlett (Londres) en 2000, à Columbia (New York) en 2001 et 2003, à la Kunst Akademie de Vienne en 2003, à la Kunst Akademie de Düsseldorf en 2004 et 2005.

En avril 2007, elle est élue à la direction de l'École spéciale d'architecture puis réélue en 2011 pour un nouveau mandat.
 


 


Frac Bretagne
 

Dimanche 2 septembre 2012 à 20:07

(MARCO CASAGRANDE)


Marco Casagrande
 (7 mai 1971 à Turku, Finlande
) est un architecte, urbaniste, artiste et professeur finlandais. Il fut élevé à Ylitornio en Laponie finlandaise, avant de suivre des études d'architecture d'Helsinki

ARCHITECTE ET ARTISTE

À la recherche d'une architecture subconsciente, réalité réelle et de lien entre l'homme moderne et la nature, il croit que chaque être ne doit pas être aveuglé par le stress, l'environnement économique ou l'accès virtuel à l'information et les loisirs. Ce qui est vrai a une valeur 7.

Casagrande fut nommé professeur d'urbanisme écologique à l'université de Tamkang, Taïwan, après le projet Treasure Hill, dans lequel Casagrande transforma un campement de fermiers urbains en un laboratoire de recherches en urbanisme écologique. L'ensemble du projet donna des réactions mitigées.

Sa théorie sur la Ville de Troisième Génération imagine la condition post-industrielle comme une machine ruinée par la nature humaine et les architectes comme des shamas du design interprétant ce que la vraie nature des consciences partagées leur transmet.

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http://design-ka.cowblog.fr/images/landescapesolocasagranderintala.jpg Structure en bambou

L’île de Taiwan est passée par les influences chinoises, japonaises et occidentales, sa capitale, Taipei, a vu son urbanisme évolué, marqué par de vastes blocs uniformes contenant un mélange chaotique d’architectures orientales et occidentales. Une grande partie de la ville est habillée de béton, et la tension d’une ville organique éclatant de son plan rigide est presque palpable.

 

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Pour réagir à cet environnement, l’architecte finlandais Marco Casagrande, a donc construit ce cocon de bambou au coeur du quartier industriel de la capitale, Taipei. Cicada a une forme organique, véritable oasis verte au milieu de la ville, lieu où l’on peut s’évader le temps d’un instant… Ce squelette de bambous tressés offre une expérience un peu surréaliste une fois que l’on y entre, l’abri est pavé de rochers brisés et comporte plusieurs petits bancs en métal, un coin de nature et de calme dans un paysage industriel.

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Dimanche 2 septembre 2012 à 20:06

LACATON ET VASSAL 

 
L'agence Lacaton et Vassal est une agence d'architecture formée par l'association d'Anne Lacaton et de Jean-Philippe Vassal en 1987.

La maison Latapie, qu’ils réalisent en 1993, en Gironde ainsi que leurs premières réalisations à l’université de Grenoble apparaissent tels des laboratoires de leurs convictions architecturales. Dès leurs premiers travaux, ils se font remarquer en exploitant des techniques issues de l’industrie ou de l’agriculture, à la fois minimale et économique, leur architecture évite tout monumentalisme et valorise une « esthétique de l’essentiel ».

La démarche d'Anne Lacaton et de Jean-Philippe Vassal se fonde sur une préoccupation constante vis-à-vis de la qualité d’usage et sur la certitude qu’il faut inventer de nouveaux espaces d’habitation, plus ouverts et plus spacieux ; les standard en logement, vieux d’un demi siècle et toujours en usage, ne répondant absolument plus aux besoins et au mode de vie contemporains.

Pour réaliser ces objectifs d'espaces et de confort, et produire ses architectures généreuses offrant la plus grande capacité d'usage et d'appropriation, Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal sont attentif au contexte, à l'économie générale du projet et l'optimisation des systèmes constructifs.

INSPIRATION : voyage en Afrique / Construire le plus avec le moins
APPROCHE : minimaliste / économique / modulaire / grands volumes ouverts / matériaux brut / industriel


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Anne Lacaton / Jean-Phillipe Vassal

http://design-ka.cowblog.fr/images/lacaton263.jpgMaison Latapie

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Ecole d'architecture de Nantes

Dimanche 2 septembre 2012 à 20:06

(Krijn de Koning)

http://design-ka.cowblog.fr/images/krijndekoningcarrourel01.jpgExposition dans le pation des Beaux-arts de Nantes

 " Dans mon travail, j'utilise des formes qui font appel à certains éléments de base en architecture. Sol, mur, passage, plafond - toutes formes de construction très simples. Ce qui me fascine, c'est la notion de vérité matérielle, l'idée d'espace clos. L'espace a à faire avec les valeurs matérielles, et ici la métaphore du corps - qui est en fait un espace clos - joue un rôle. Le corps vu comme un espace défini par le corps.

[…]

Le caractère d'un espace est un phénomène fascinant. Comment faut-il le tracer ou le reconnaître dans le parcours, dans l'apparence d'un site, dans la différence entre niveaux, dans l'usage des matériaux et de la couleur ? Tous ces points, sont en fin de compte - d'une façon étrange et obscure - en rapport avec le matériau.

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Lorsque je fais mon travail pour un espace ou même une occasion quelconque, je regarde toujours ce qui existe déjà. Ce n'est pas une affaire cent pour cent rationnelle ou analytique. C'est surtout un côté instinctif. C'est en rapport avec ce que je veux faire, ce que j'aime, ce qui me surprend, ce qui m'excite. Mais je veux voir ce qu'il y a. S'il y a des coins dans un lieu, ces coins auront de l'importance pour ce que je ferai. S'il faut monter dix volées d'escalier avant d'entrer dans un lieu, le fait de reprendre son souffle devient un élément de la rencontre physique avec le travail. S'il reste dans un lieu des crochets de boucherie de l'ancien abattoir, par exemple, cela donnera assez de tension à la perception du travail. Toutes ces choses sont assez simples, si on a un oeil pour ça.

Et c'est même ici que réside la beauté, dans le fait de voir ces choses vraiment et inconditionnellement. Si je pouvais y arriver sans placer une sculpture, cela me conviendrait. Mais les choses ne marchent pas comme ça, la communication ne fonctionne pas comme ça. Et là n'est pas le problème, car j'aime faire des sculptures. Je pense que c'est très intrigant : libérer les choses de leur soi-disant valeur absolue en ajoutant ou en changeant quelque chose. Et parfois il y a un élément de surprise, quand je ne découvre qu'après-coup la façon dont cela fonctionne.

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Dimanche 2 septembre 2012 à 20:05

 [Vincent Callebaut Architectures]


Lilypad

Le projet

 

Vincent Callebaut a conçu Lilypad pour garantir un habitat aux futurs réfugiés climatiques, mais aussi étendre « offshore » les territoires des pays développés à la recherche de nouveaux espaces.

Un projet utopiste, présenté par l’architecte comme « une réaction au développement de l’urbanisme le long des littoraux et une solution plus durable que les polders éphémères » qui existent aux Pays-Bas ou aux Emirats Arabes Unis.

Cette « écopolis », qui peut accueillir 50 000 habitants, se déplace au gré des courants marins de surface, ascendants chauds du Gulf Sream ou descendants froids du Labrador. « Pourquoi ne pas être en accord avec l’océan plutôt que toujours contre lui ? » interroge Vincent Callebaut, qui veut proposer avec Lilypad « un nouveau style de vie, nomade et ancré dans l’écologie urbaine en mer. »

L’architecture de la cité flottante s’inspire de la forme d’une feuille de nénuphar géant d’Amazonie, agrandie 250 fois.

Elle est structurée en trois « montagnes », dédiées respectivement au travail, au commerce et aux loisirs. Chacune est recouverte de logements, aménagés en jardins suspendus, avec des balcons de 5 à 10 m pour la culture d’un potager biologique.

Lilypad est une cité autosuffisante. La coque est végétalisée pour attirer la faune marine et favoriser ainsi la pêche. Des champs d’acquaculture et des corridors biotiques, installés sur et sous la coque, permettent de subvenir aux besoins alimentaires.

Surtout, la cité produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme. Eolien, photovoltaïque, hydraulique, biomasse… Ce cocktail lui permet d’atteindre un bilan énergétique positif à émission de carbone zéro. Deux exemples. Les turbines placées dans la coque fonctionnent comme des hydroliennes pour produire de l’électricité. Et un lagon central permet de récolter et d’épurer les eaux de pluie.

Autre innovation écologique : les matériaux utilisés pour construire la coque (fibres de polyester, dioxyde de titane) absorbent la pollution atmosphérique.

Le projet Lilypad est entré dans sa deuxième phase d’étude. Le cabinet de Vincent Callebaut planche avec une équipe de scientifiques sur la réalisation de surfaces plus petites, de la taille d’un village. 

         



       

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